PROCÉDURES JUDICIAIRES PÉNALES

Le langage juridique peut être déroutant pour le grand public.

Vous trouverez ci-dessous une liste de mots que vous pourriez rencontrer après avoir été accusé d’un crime en Ontario. Les mots sont classés par ordre alphabétique et les définitions sont rédigées en langage simple.

Vous pouvez trouver une liste plus détaillée sur le site du ministère du Procureur général de l’Ontario, ICI.

A

ACCUSÉ

La personne qui est inculpée d’une infraction. Cette personne est également appelée le défendeur ou la défenderesse.

Acquittement

Jugement que rend le tribunal par suite d’une déclaration de nonculpabilité. L’accusé qui obtient un acquittement peut quitter la salle d’audience en toute liberté.

AJOURNEMENT

Report de la séance du tribunal. Ce report peut avoir lieu pour différentes raisons, notamment lorsqu’il est souhaitable d’avoir plus de temps pour obtenir le dossier de divulgation ou pour présenter de nouveaux renseignements, lorsqu’une urgence personnelle se présente ou lorsqu’un témoin n’est pas disponible. C’est le juge qui préside l’audience qui décide d’accorder ou non un ajournement. Lorsqu’une audience a été reportée à une date ultérieure.

AFFIDAVIT

Document juridique énonçant des faits qu’une personne jure ou affirme être véridiques. Un commissaire aux affidavits doit être témoin de la signature de la personne et signer l’affidavit. Les affidavits sont parfois utilisés pour présenter des éléments de preuve au tribunal. ICI.

AFFIRMATION

Déclaration faite par une personne pour promettre de dire la vérité.

ALLEGATION

Quelque chose que quelqu’un dit s’être produit (non prouvé).

APPEL

Procédure que suit la Couronne ou l’accusé pour demander à une juridiction supérieure de réviser la décision d’un tribunal inférieur en raison d’une grave erreur de droit ou de fait. Selon le type d’appel et de crime, l’appel peut être instruit par la Cour supérieure de justice, par la Cour d’appel de l’Ontario ou par la Cour suprême du Canada.

DÉLAI DE RECOURS

Le délai dans lequel une personne peut faire appel d’une décision. En général, un avis d’appel doit être déposé dans les 30 jours suivant la condamnation ou la sentence. Si vous avez dépassé le délai d’appel, vous pouvez toujours demander à ce que votre appel soit entendu. La cour d’appel examinera si vous avez passé le test juridique permettant de prolonger le délai de dépôt. Un avocat peut vous donner des conseils sur la manière de passer ce test.

AVIS DE COMPARUTION

Semblable à l’assignation, ce document contraint l’accusé à comparaître devant le tribunal à une date et à un endroit précis.

En cas d’inculpation plus grave, vous pouvez être placé en garde à vue jusqu’à l’audience de libération sous caution.

Interpellation

Démarche suivie au début du procès, lorsque le greffier du tribunal lit l’accusation et demande à l’accusé s’il plaide coupable ou non coupable.

ARREST

Ordonnance judiciaire qui accorde à la police le pouvoir d’arrêter la personne qui y est nommée.

  • Ils ont des motifs raisonnables de penser que vous avez commis un délit
  • Un mandat d’arrêt a été lancé contre vous
  • Ils vous ont vu commettre un délit

ÉVALUATION DE LA CONDITION PHYSIQUE

Une évaluation de l’aptitude peut être ordonnée par un juge si l’on pense que l’accusé n’est pas apte à être jugé. Cette évaluation est effectuée par un psychiatre ou un psychologue.

Le fait d’être jugé inapte signifie que l’accusé :

  • Ne comprend pas qu’il se trouve dans une salle d’audience et ce qui s’y passe OU
  • Ne comprend pas ce qui lui est reproché OU
  • ne comprend pas les conséquences de son plaidoyer (comme le plaidoyer de culpabilité) OU
  • L’accusé n’est pas en mesure de communiquer avec son avocat, même de manière élémentaire.

B

Mise en liberté sous cautionBAIL

La libération temporaire de l’accusé pendant qu’il attend son procès. Dans la plupart des cas, il faut compter au moins un an avant qu’un procès ne soit programmé. Dans certains cas, le tribunal vous demandera, à vous ou à votre caution, de promettre une somme d’argent au tribunal afin d’inciter l’accusé qui a été remis en liberté à se présenter à sa prochaine audience et à ne pas commettre d’autres délits pendant sa libération. Dans la plupart des cas, mais pas tous, il vous suffit de promettre l’argent au tribunal, vous ou votre caution ne devez pas déposer l’argent auprès du tribunal (caution sans argent).

BARRISTER

Terme courant pour désigner un avocat. Dans toutes les provinces, à l’exception du Québec, tous les avocats sont des barristers et des solicitors. Un barrister est un avocat qui comparaît devant un tribunal. Tous les avocats qui comparaissent devant un tribunal pénal agissent en tant que barristers.

BANC

Désigne le juge (ou les juges s’il y en a plusieurs) impliqué(s) dans une affaire judiciaire. Désigne également le siège où le(s) juge(s) s’assoit(nt) au tribunal.

Mandat d’amener

*Lien vers la section sur les mandats d’arrêt

Type de mandat d’arrestation que délivre un juge ou un juge de paix et qui autorise la police à arrêter une personne qui a omis de comparaître à une audience en matière criminelle. ICI.

BOND

Promesse écrite que l’accusé fait au tribunal. Il existe différents types de cautions :

Engagement de ne pas troubler l’ordre public

Une ordonnance du tribunal écrite et signée dans laquelle l’accusé s’engage à « maintenir la paix » et à agir de bonne manière.



Ordonnance par laquelle un juge ou un juge de paix oblige une personne à respecter certaines conditions, notamment « de ne pas troubler l’order public et d’avoir une bonne conduite » et se tenir à une certaine distance de la résidence et du lieu de travail des personnes nommées;

Au pénal, le procureur de la Couronne peut proposer à l’accusé un engagement de ne pas troubler l’ordre public au lieu de donner suite aux accusations criminelles. L’accusé est libre d’accepter ou non cette offre.

L’inobservation des conditions d’un engagement de ne pas troubler l’ordre public pourrait mener à une accusation criminelle.

Il existe deux types d’engagements de ne pas troubler l’ordre public :

  • Article 810 – Engagement de ne pas troubler l’ordre public – ne peut durer plus d’un an
  • Un engagement de ne pas troubler l’ordre public (Common Law Peace Bond) – peut durer plus d’un an

OBLIGATION DE GARANTIE

Une caution est une promesse écrite qu’une personne fait au nom de l’accusé pour garantir que l’accusé se comportera bien et ne violera pas les conditions fixées par le tribunal.

Il s’agit d’une somme d’argent (qui peut être importante, en fonction des finances personnelles de la personne) que la caution pourrait être amenée à payer, après une audience, si la personne ne respecte pas ces conditions et que la caution n’a pas rempli son devoir d’alerte auprès de la police.

BREACH

Lorsqu’une loi ou une obligation (telle qu’une condition de libération sous caution) n’a pas été respectée ; il peut s’agir d’activités qui ne sont pas normalement criminelles, telles que le non-respect d’un couvre-feu ou le fait de contacter quelqu’un que vous n’êtes pas censé contacter.

DOSSIER / DOSSIER JURIDIQUE

Résumé écrit de l’argumentation d’une affaire.

Fardeau de la preuve

Obligation pour une partie de prouver un point selon un critère quelconque. En matière criminelle, la Couronne a le fardeau de prouver que l’accusé a commis les éléments essentiels de l’infraction.

C

Accusation

L’infraction criminelle précise reprochée à la personne accusée.Obligation pour une partie d’établir un élément selon le critère applicable.

LISTE DES ÉVÉNEMENTS DE L’AFFAIRE

Liste des affaires qui seront entendues par le tribunal un jour donné. On peut également l’appeler « bordereau ».

Accusation

L’infraction criminelle précise reprochée à la personne accusée.

GREFFIER DU TRIBUNAL

Le greffier est chargé de tâches administratives au sein du tribunal, telles que la signature d’ordonnances ou la délivrance de certains documents.

COMPÉTENCE

La capacité d’une personne à prendre des décisions concernant sa santé et/ou ses biens. En matière pénale, cela signifie que la personne est capable de témoigner (comprend la différence entre la vérité et la fiction, la réalité et l’illusion), de donner des instructions à son avocat et de comprendre ce qui se passe au tribunal (peut participer au procès).

PLAIGNANT

Souvent appelé la victime, il s’agit de la personne qui aurait subi un préjudice par suite de la conduite criminelle reprochée à l’accusé. Personne qui porte plainte contre une autre personne devant un tribunal (la victime présumée).

CONFERENCE

Les réunions qui ont lieu entre les personnes impliquées dans une affaire judiciaire (comme le procureur de la Couronne et l’avocat de la défense, et qui n’impliquent généralement pas l’accusé, à moins qu’il ne se représente lui-même).

CONFESSION

Lorsqu’un accusé admet qu’il a fait ce dont on l’accuse (demandez toujours l’avis d’un avocat de la défense avant d’avouer).

CONSENTEMENT

Lorsqu’une personne compétente donne volontairement son accord ou sa permission. Il peut s’agir d’un consentement oral ou écrit. Avec des instructions appropriées, un avocat peut consentir en votre nom.

Contre-interrogatoire

Interrogatoire du témoin que mène la partie adverse après l’interrogatoire principal afin de mettre en lumière les points faibles de la déposition de cette personne, de vérifier la véracité ou la crédibilité de celle-ci ou de faire ressortir des éléments de preuve susceptibles d’appuyer sa thèse. Lors du contre-interrogatoire, il est permis de poser des questions suggestives, c’est-à-dire qui suggèrent une réponse spécifique, ce qui n’est pas le cas lors de l’interrogatoire principal.

DOUANE

Lorsqu’une personne est détenue en prison dans l’attente d’un procès ou après avoir été reconnue coupable d’un délit et condamnée à une peine d’emprisonnement.

D

DÉLINQUANT DANGEREUX

Une personne condamnée pour un crime grave (généralement mais pas toujours une série de crimes ou de récidives) qui a causé des dommages corporels ou la mort et qui est considérée comme présentant un risque élevé de commettre à nouveau un crime. Les délinquants dangereux sont détenus dans des prisons fédérales pour une durée indéterminée. Une personne qualifiée de délinquant dangereux ne sort jamais de prison. Si vous risquez de faire l’objet d’une évaluation de délinquant dangereux (article 752.1(1) du Code criminel), vous devez consulter un avocat.

DÉFENSE

Les arguments de l’accusé ou du défendeur pour ne pas être considéré comme coupable (votre réponse aux allégations formulées à votre encontre).

AVOCAT DE LA DÉFENSE

L’avocat qui représente l’accusé tout au long de l’instance criminelle.

Défendeur

Voir Accusé.

DEPONENT

La personne qui fait une déclaration sous serment (promesse de dire la vérité).

DÉPOSITION

Déclaration d’une personne sous serment (promesse de dire la vérité).

DÉCHARGE

Type de peine prononcée par un juge lorsqu’un défendeur a été reconnu coupable. Une relaxe signifie que le défendeur n’a pas à aller en prison et qu’il n’aura pas de condamnation pénale pour ce délit.

Il existe deux types de décharge :

  • Absolution inconditionnelle
    • Ordonnance rendue lorsqu’une déclaration de culpabilité est prononcée, mais qu’aucune amende ou autre sanction n’est imposée.
    • L’absolution inconditionnelle n’entraîne pas de casier judiciaire.
  • Absolution conditionnelle

    • Peine qui est imposée dans le cadre d’une ordonnance de probation, à l’issue d’une déclaration de culpabilité, mais qui n’est pas considérée comme une « condamnation ».
    • L’ordonnance de probation comporte des conditions et peut demeurer en vigueur pendant une période maximale de trois ans.

Éléments divulgués

Également appelés « dossier de divulgation », il s’agit des documents et éléments de preuve qui sont pertinents quant à une affaire criminelle et qui sont souvent utilisés pendant le procès. Ils peuvent comprendre un résumé de la cause de la Couronne, des déclarations des témoins de la Couronne, des copies d’autres déclarations faites à la police, les notes prises par la police, des rapports d’expertise médico-légale, des photographies et des enregistrements vidéo.

CONDAMNATION

Décision d’un juge de mettre fin à une inculpation pénale.

DISPOSITION

La décision d’un juge.

DIVERSION

Une alternative volontaire pour éviter d’être condamné pour un délit mineur. Elle est également appelée « responsabilité directe ». Il n’y a pas de déclaration de culpabilité dans le cadre d’une déjudiciarisation, mais il peut être demandé au défendeur d’accepter sa responsabilité et de faire un travail, tel que des travaux d’intérêt général, des conseils ou un don à une œuvre de charité. Le fait que vous ayez accepté la responsabilité peut éventuellement être utilisé contre vous dans des affaires futures. Contactez un avocat pour obtenir des conseils avant d’accepter une mesure de déjudiciarisation.

Certains programmes de déjudiciarisation sont plus formels :

Rôle d’audience

Liste de toutes les causes qui seront instruites dans une salle d’audience précise à une date donnée.

E

Choix

Droit pour la Couronne, lorsque l’accusé est inculpé d’une infraction mixte, de procéder« par voie sommaire » ou par « mise en accusation ». La Couronne prendra cette décision en se fondant sur des facteurs comme la gravité de l’infraction et le casier judiciaire de l’accusé. La décision de la Couronne touchera le type de peine qui pourra être infligée en cas de déclaration de culpabilité ainsi que le droit pour l’accusé de choisir son mode de procès, soit un procès devant un juge seul ou devant un juge et un jury. Ce droit n’existe que pour certaines infractions punissables par mise en accusation. Une fois que ce choix est fait, il n’est pas toujours possible de le modifier sans le consentement de la Couronne.

ÉLECTION PAR L’ACCUSÉ

Lorsque l’accusé, sous certaines conditions, est en mesure de faire des choix juridiques, comme celui de faire entendre son affaire devant la Cour de justice de l’Ontario ou la Cour supérieure de justice. Cela se produit généralement lorsque l’accusé est inculpé d’un crime susceptible d’entraîner une peine d’emprisonnement plus longue (la décision appartient à l’accusé et ne peut être prise par l’avocat de la défense sans instructions explicites de la part de l’accusé).

ÉLECTION PAR LA COURONNE –

Pour de nombreux délits, le procureur peut choisir la voie la plus grave (mise en examen) ou la moins grave (procédure sommaire) lors de la procédure judiciaire. Lorsque le ministère public a la possibilité de décider, sa décision entraîne certaines conséquences, telles que des modifications des peines maximales et minimales disponibles, le niveau de juridiction devant lequel l’affaire sera entendue, la juridiction devant laquelle l’accusé aura le droit de faire appel et la possibilité pour l’accusé de choisir de faire trancher l’affaire par un jury.

Élément de preuve

Déclaration ou objet qui fournit des renseignements au sujet du crime et qui est présenté au tribunal à l’aide de témoins, de documents, d’enregistrements audio ou vidéo et de photographies.

PREUVES RECEVABLES

Preuve considérée comme pertinente et admise par le tribunal.

PREUVE DE MORALITÉ

Les éléments de preuve qui témoignent du type de personne que l’accusé est, tels que ses traits de personnalité et ses comportements typiques.

PREUVE CORROBORANTE

Des preuves qui confirment d’autres preuves.

PREUVE INDIRECTE

Éléments de preuve qui font allusion à un fait mais dont l’interprétation nécessite une hypothèse, une supposition éclairée ou un remplissage des blancs.

PREUVE DIRECTE

Un juge ou un jury n’a pas besoin de faire des suppositions, de deviner ou de remplir des blancs pour interpréter les éléments de preuve.

TÉMOIGNAGE D’EXPERT

Un professionnel qualifié qui émet une hypothèse fondée sur sa formation afin d’aider le tribunal à interpréter des éléments de preuve qui ne sont pas connus de tous. L’expert ne peut pas témoigner directement car il n’était pas présent lorsque l’incident présumé s’est produit (l' »expertise » des « experts » peut être contestée).

PREUVES MÉDICO-LÉGALES

Type de preuve d’expert, interprétation scientifique des preuves directes ou circonstancielles trouvées sur la scène du crime (la science n’est pas établie dans de nombreux domaines de la médecine légale, et peut être contestée devant les tribunaux).

F

AMI

Terme utilisé par les avocats et les procureurs de la Couronne en signe de respect. Cela ne signifie pas qu’ils sont amis.

Si vous vous représentez vous-même, la Cour peut vous nommer « Amicus » ou ami de la Cour.

G

Coupable

Verdict prononcé par le juge après un plaidoyer de culpabilité ou après un procès au cours duquel tous les éléments essentiels de l’infraction ont été prouvés hors de tout doute raisonnable.

H

Audience

Procédure devant un juge ou un juge de paix qui a pour but d’examiner certaines parties d’une affaire criminelle. Il peut s’agir, notamment, d’une audience sur la mise en liberté sous caution ou sur la gestion de la cause, d’une conférence judiciaire préparatoire au procès, d’une enquête préliminaire ou du procès luimême.

524 AUDITION

Si le prévenu est accusé d’avoir violé sa liberté sous caution, la Couronne peut demander, en vertu de l’article 524 du code pénal, l’annulation de la liberté sous caution du prévenu et son renvoi en prison (ce qui n’est pas automatique). Il existe une nouvelle procédure de déjudiciarisation pour les violations, qui peut permettre un processus non pénal pour traiter les violations, mais tous les tribunaux ne l’utilisent pas encore (demandez à votre avocat de plaider pour son utilisation, section 523(3)).

AUDIENCE DE TRAITEMENT

Si l’accusé n’a pas respecté les conditions de sa mise en liberté sous caution, le ministère public peut réclamer l’argent promis par la caution dans le cadre d’une audience de mise en liberté sous caution.

AUDITION DE REMISE EN FORME

Une procédure devant un tribunal pénal pour déterminer si un accusé est mentalement apte à subir un procès.

I

LOI SUR L’IDENTIFICATION DES CRIMINELS

La loi fédérale qui donne à la police le droit de prendre les empreintes digitales et de collecter d’autres informations personnelles sur les personnes accusées de crimes.

INTERVIEW

Un entretien avec la police ou le ministère public (consultez toujours un avocat avant d’accepter un entretien ou de dire quoi que ce soit).

J

JUGE

Fonctionnaire judiciaire impartial qui préside votre instance criminelle devant la Cour de justice de l’Ontario. Il convient d’utiliser l’expression « Votre Honneur » pour s’adresser au juge ou à la juge.

ARRÊT

Décision prise par un juge concernant l’issue d’une procédure judiciaire.

JURY

Les membres du public qui décideront d’un verdict après avoir entendu les preuves lors d’un procès.

JUROR

Une personne qui fait partie du jury.

JUSTICE

Un juge.

Juge de paix

Fonctionnaire judiciaire impartial chargé notamment, dans les affaires criminelles portées devant la Cour de justice de l’Ontario, de présider les audiences sur la mise en liberté sous caution et les audiences sur la gestion de la cause. Il convient d’utiliser la formule « Monsieur le juge » ou « Madame la juge » pour s’adresser au juge ou à la juge de paix.

K

Engagement de ne pas troubler l’ordre public

Ordonnance par laquelle un juge ou un juge de paix oblige une personne à respecter certaines conditions, notamment « de ne pas troubler l’order public et d’avoir une bonne conduite » et se tenir à une certaine distance de la résidence et du lieu de travail des personnes nommées; les conditions peuvent également comporter une interdiction d’avoir des contacts avec les personnes nommées ou une interdiction de posséder des armes à feu, des munitions ou d’autres éléments connexes. L’inobservation des conditions d’un engagement de ne pas troubler l’ordre public pourrait mener à une accusation criminelle.

L

BARREAU DE L’ONTARIO

L’organisme qui supervise les avocats et les parajuristes en Ontario.

AVOCAT

Une personne autorisée par la Law Society à pratiquer le droit.

Autorisation du tribunal

Permission du tribunal de procéder d’une certaine façon, souvent obtenue dans le cadre d’une motion, d’un appel ou de certaines requêtes.

AIDE JURIDIQUE

De l’information, des conseils juridiques et des services de représentation en justice offerts gratuitement aux personnes qui n’ont pas les moyens de retenir les services d’un avocat et qui répondent aux critères d’admissibilité à un certificat d’aide juridique. La possibilité d’obtenir les services d’un avocat par l’entremise d’Aide juridique dépend des ressources financières de la personne et du type d’aide dont elle a besoin.

M

INCAPACITÉ MENTALE

Une personne qui n’est pas considérée comme capable de comprendre les conséquences de ses actes ou de ses décisions. Si vous êtes déclaré mentalement incapable, vous pouvez être obligé de vivre dans un hôpital psychiatrique sécurisé pour une durée indéterminée, voire pour toujours.

O

SERMENT

Lorsqu’une personne jure à un Dieu ou à une autre divinité de dire la vérité.

OBJECTION

Déclaration que fait une partie au cours d’une audience ou d’un procès afin d’exprimer son opposition à un aspect du déroulement d’une instance judiciaire, par exemple lorsque l’autre partie a posé des questions suggestives de manière inappropriée ou des questions qui ne sont pas pertinentes, ou encore lorsqu’un témoin a présenté une preuve par ouïdire ou une preuve sous forme d’opinion inadmissible. Après avoir pris connaissance de l’objection, le juge peut la rejeter (ce qui signifie que l’objection n’est pas retenue) ou l’accueillir (ce qui signifie que l’objection est retenue).

INFRACTION

Crime reconnu par l’État ou violation d’une loi (règle de droit adoptée par le Parlement fédéral ou par une assemblée législative provinciale ou territoriale) qui entraîne une sanction.

Infraction mixte

Infraction pouvant être poursuivie par voie sommaire ou par mise en accusation. La Couronne pourra prendre cette décision en se fondant sur des facteurs comme la gravité de l’infraction et le casier judiciaire de l’accusé. La décision de la Couronne (appelée « choix de la Couronne ») touchera le droit de l’accusé de choisir son mode de procès ainsi que le type de peine qui pourra être infligée en cas de déclaration de culpabilité.

Infraction punissable par mise en accusation

Type d’infraction criminelle qui est habituellement plus grave que l’infraction punissable par déclaration sommaire de culpabilité et qui est passible d’une peine maximale plus lourde. L’accusation relative à ce type d’infraction est souvent portée devant la Cour supérieure de justice et instruite dans le cadre d’un procès devant un juge seul ou devant un juge et un jury. Elle peut également être portée devant la Cour de justice de l’Ontario, selon le choix fait par l’accusé.

INFRACTION QUASI-CRIMINELLE

Un délit non pénal dont la sanction est similaire à celle d’un délit pénal, mais qui implique des procédures judiciaires moins compliquées. Ces questions ne figurent pas dans le code pénal. Elles sont appelées infractions provinciales et figurent dans diverses lois provinciales telles que le Code de la route.

Infraction punissable par procédure sommaire

Infraction de gravité moindre punissable d’une amende maximale de 5 000 $ ou d’une peine d’emprisonnement maximale de deux ans moins un jour, ou des deux.

Ordonnance du tribunal

Décision par laquelle un juge oblige une partie à faire ou à ne pas faire quelque chose. La désobéissance à une ordonnance du tribunal peut entraîner de graves conséquences juridiques.

ORDRE D’ÉVALUATION

Un juge peut ordonner l’évaluation de la capacité mentale d’une personne afin de déterminer si elle est en mesure de suivre la procédure judiciaire. Il s’agit notamment de déterminer si la personne comprend ce qui se passe et si elle comprend les conséquences de ses actes.

Le tribunal peut également ordonner une évaluation psychologique après une condamnation afin de déterminer si l’accusé peut être considéré comme un délinquant à long terme ou un délinquant dangereux (rare en cas de première condamnation).

ORDONNANCE DE CONFISCATION

Une ordonnance vous obligeant à renoncer à la propriété de vos biens.

P

ORDONNANCE D’INTERDICTION

Une ordonnance qui empêche une personne de faire certaines choses, comme posséder des armes ou conduire.

ORDONNANCE DE TRAITEMENT

Une ordonnance du tribunal pour suivre un traitement de santé mentale.

Plaidoyer

Déclaration légale que fait l’accusé devant le tribunal en réponse à la question de savoir s’il plaide coupable ou non coupable à l’accusation portée contre lui.

ENQUÊTE PRÉLIMINAIRE

Audience tenue avant un procès en vue de décider s’il y a suffisamment d’éléments de preuve pour tenir un procès.

R

RECONNAISSANCE

Les conditions dans lesquelles une personne est libérée après une audience de libération sous caution. Ces conditions peuvent inclure l’obligation pour le défendeur d’être chez lui à certaines heures ou de ne pas contacter d’autres personnes impliquées dans l’affaire. Le défendeur ou sa caution (voir cautionnement) peut être amené à donner une certaine somme d’argent en garantie avant d’être libéré.

S

SÉCURITÉ

Montant de la somme que le tribunal peut être amené à verser (dans de nombreux cas, l’argent n’a pas à être déposé auprès du tribunal).

SAISIE

Lorsqu’un tribunal ordonne l’enlèvement des biens d’une personne sans son consentement.

Peine

La sanction ou punition imposée par le tribunal après que l’accusé a été déclaré coupable d’une infraction. Il pourrait s’agir, notamment, d’une période d’incarcération ou de probation ou d’une amende.

PEINE CONCURRENTE

Lorsque deux ou plusieurs peines d’emprisonnement sont purgées en même temps (simultanément). Par exemple, trois peines de deux ans se traduisent par une peine d’emprisonnement de deux ans.

CONDAMNATION À L’EMPRISONNEMENT AVEC SURSIS

Dans certaines conditions, un juge peut ordonner qu’une peine soit purgée dans la communauté (à domicile) plutôt qu’en prison. C’est le cas pour les peines plus courtes, inférieures à deux ans.

PEINE CONSÉCUTIVE

Lorsque deux ou plusieurs peines d’emprisonnement sont purgées l’une après l’autre. Par exemple, trois peines d’emprisonnement de deux ans aboutissent à une peine d’emprisonnement de six ans.

FIN

Montant à payer à titre de pénalité.

Peine discontinue

Type de sanction qui permet au contrevenant de purger sa peine d’emprisonnement en plusieurs périodes distinctes, souvent la fin de semaine.

Déclaration de la victime

Déclaration présentée par écrit ou lue à haute voix par la victime pendant l’audience sur la détermination de la peine. Elle explique le préjudice que la victime ou la collectivité a subi par suite de la perpétration de l’infraction.

Assignation de témoin

Document judiciaire ordonnant à un témoin de se présenter au tribunal pour témoigner et pour apporter des documents pertinents. L’inobservation d’une assignation de témoin peut conduire à l’arrestation.

PROBATION

Ordonnance (sentence) rendue par un juge qui impose à une personne de respecter certaines conditions pour être dans la communauté (considérée comme une réhabilitation et non comme une punition par le tribunal).

Hors de tout doute raisonnable

La norme de preuve légale à satisfaire pour obtenir une déclaration de culpabilité. Dans les affaires criminelles, la Couronne doit prouver tous les éléments de l’infraction hors de tout doute raisonnable, ce qui se rapproche bien davantage de la certitude absolue que la norme de la preuve selon la prépondérance des probabilités.

RESTITUTION

Lorsqu’une personne condamnée est condamnée par le tribunal à payer une somme d’argent pour compenser les pertes ou les dommages causés par ses actes.

PEINE AVEC SURSIS

Lorsqu’un juge ne prononce pas de peine à l’encontre d’une personne condamnée et lui permet de prouver qu’aucune autre sanction n’est nécessaire en respectant certaines conditions énoncées dans une ordonnance de probation.

CITATION À COMPARAÎTRE (À TITRE DE TÉMOIN)

Avis officiel informant l’accusé de son obligation de comparaître devant le tribunal à une date et à un endroit précis.

SURCHARGE

Une amende supplémentaire, en plus de la peine initiale.

SURCHARGE POUR LES VICTIMES

Si un accusé est reconnu coupable ou acquitté d’une infraction, il peut devoir payer une suramende compensatoire, en plus des autres sanctions ordonnées par le tribunal.

T

TARIF

Frais payés par l’aide juridique pour des services juridiques spécifiques.

Témoigner

Faire une déposition comme témoin devant le tribunal, que ce soit sous serment ou sous affirmation solennelle.

TÉMOIGNAGE

Ce que dit un témoin au tribunal.

TRANSCRIPT

L’enregistrement de ce qui est dit au tribunal, réalisé par un sténographe judiciaire.

Procès

Procédure judiciaire visant à déterminer si l’accusé est coupable de l’accusation qui pèse contre lui. La Couronne présentera ses éléments de preuve contre l’accusé, tandis que celuici pourra faire de même en défense. Le juge décidera, en se fondant sur les faits et le droit, si l’accusé est coupable ou non coupable de l’infraction reprochée.

TRIER OF FACT

Personne(s) qui décide(nt) de l’issue d’un procès sur la base de preuves et de témoignages. Dans un procès avec jury, le jury est le juge des faits. Dans un procès devant un juge seul, c’est le juge qui juge les faits.

V

Déclaration de la victime

Déclaration présentée par écrit ou lue à haute voix par la victime pendant l’audience sur la détermination de la peine. Elle explique le préjudice que la victime ou la collectivité a subi par suite de la perpétration de l’infraction.

PROGRAMME D’AIDE AUX VICTIMES ET AUX TÉMOINS (VWAP)

Programme ontarien qui offre un soutien aux victimes et aux témoins d’actes criminels.

VOIR DIRE

Audience tenue avant ou pendant le procès afin de trancher des questions de droit, par exemple pour déterminer l’admissibilité en preuve du témoignage d’un témoin expert ou d’une déclaration faite par l’accusé à la police.

SOURCES :

Ministère du Procureur général de l’Ontario; Tribunaux de l’Ontario; Les étapes vers la justice

Si vous pensez qu’un mandat d’arrêt a été émis à votre nom, vous devriez consulter un AVOCAT pour vous aider, de préférence un avocat ayant de l’expérience avec des clients souffrant de lésions cérébrales.

L’avocat de service (l’avocat gratuit au tribunal) ne peut pas vous aider pour la plupart des aspects d’une affaire criminelle, y compris les procès ou les comparutions de fixation de date (il peut éventuellement vous aider pour la mise en liberté sous caution si vous y êtes admissible). Il n’est même plus autorisé à fournir une assistance ou des conseils si vos revenus dépassent le seuil d’admissibilité. L’avocat de service ne peut pas non plus vous aider à vous rendre si vous avez un mandat d’arrêt en suspens.

Un document ordonné par un tribunal qui permet à la police d’arrêter une personne.

Un ordre émis par un juge à un agent de police pour l’arrestation d’une personne qui ne s’est pas présentée ou n’est pas restée à une audience ou à un procès. Les mandats d’arrêt délivrés par un juge sont une forme de mandat d’arrêt.

Dans certaines circonstances où une personne ne se présente pas au tribunal, celui-ci peut lui permettre d’assister à la prochaine audience en émettant un mandat d’arrêt « avec discrétion« . Ce processus nécessite généralement que la personne ait un avocat, soit en contact avec lui et que cet avocat comparaisse ou envoie un message en son nom. Ce processus s’applique généralement uniquement aux comparutions de fixation de date et non aux procès ou aux requêtes substantielles. L’affaire est reportée à une autre date et, si la personne se présente à ce moment-là, le mandat est annulé.

https://www.ontario.ca/page/ministry-attorney-general

➔ Il est de la responsabilité de l’accusé de se présenter au tribunal.

➔ Si vous ne vous présentez pas, un avocat spécialisé en droit criminel peut expliquer en votre nom pourquoi vous avez manqué votre audience

➔ Votre avocat pourrait convaincre le tribunal de ne délivrer qu’un mandat d’arrêt discrétionnaire. Cela vous permettrait une autre occasion de vous présenter sans être accusé d’une infraction supplémentaire ou être arrêté et détenu jusqu’à votre prochaine audience ou votre procès.

➔ Si un mandat d’arrêt est émis sans discrétion, vous risquez d’être arrêté dans la communauté ou, plus probablement (sauf en cas d’accusation grave), arrêté la prochaine fois que vous vous présenterez au tribunal et accusé de non-comparution ainsi que de violation de votre mise en liberté.

Tenter de faire annuler le mandat

Option 1 :

➔ Un avocat peut vous aider à faire annuler le mandat.

➔ Si seulement quelques jours se sont écoulés depuis que vous avez manqué l’audience, vous pouvez demander au tribunal d’annuler votre mandat. Cela s’appelle faire révoquer le mandat.

➔ Apportez une preuve si vous aviez une urgence.

➔ L’acceptation de votre excuse dépend du tribunal.

➔ Vous pouvez recevoir l’aide de l’avocat de service au palais de justice (si vous répondez aux critères d’admissibilité financière). Apportez une preuve de la raison de votre absence (ex. : si vous étiez à l’hôpital, apportez une lettre de l’hôpital). L’avocat de service ou votre avocat peut demander au tribunal d’annuler le mandat. Si le mandat est annulé, une nouvelle date d’audience vous sera donnée.

➔ Si le tribunal refuse d’annuler le mandat, vous risquez d’être arrêté au palais de justice et détenu par la police jusqu’à votre audience de mise en liberté sous caution. Il pourrait s’écouler plusieurs jours avant votre libération. Il est préférable d’engager un avocat pour négocier votre reddition à l’avance afin d’éviter une arrestation au tribunal. Si votre reddition est négociée à l’avance, il est plus probable que vous soyez libéré avec une promesse de comparaître plutôt que d’être détenu jusqu’à une audience de mise en liberté sous caution.

https://stepstojustice.ca/steps/criminal-law/2-try-get-warrant-cancelled

Option 2 : Mandat d’arrêt discrétionnaire

➔ Parfois, le tribunal ordonne un mandat spécial appelé mandat d’arrêt discrétionnaire. Dans ce cas, le tribunal reporte votre cause en votre absence sans transmettre le mandat d’arrêt à la police. Si vous vous présentez à la prochaine audience, le mandat discrétionnaire est annulé. Si vous manquez la prochaine audience, un mandat d’arrêt judiciaire pourrait être émis contre vous. Vous avez plus de chances d’obtenir plusieurs mandats discrétionnaires si vous avez un avocat avec qui vous êtes en contact et qui plaide en faveur d’un mandat discrétionnaire.

➔ Le tribunal est plus susceptible d’émettre un mandat discrétionnaire si votre absence est justifiée. Si vous ne pouvez pas assister à l’audience prévue, engagez un avocat pour y assister en votre nom. Si vous êtes admissible, vous pouvez obtenir un certificat d’aide juridique pour couvrir les frais d’un avocat.

https://stepstojustice.ca/questions/criminal-law/what-happens-if-i-miss-my-court-date-criminal-offence

➔ Si vous ne pouvez absolument pas vous présenter à la date prévue:
– Informez votre avocat ou l’avocat de service (si vous êtes admissible).
En dernier recours, un membre de votre famille ou un ami peut se présenter au tribunal, mais cela pourrait toujours entraîner votre arrestation.

https://stepstojustice.ca/questions/criminal-law/what-should-i-do-if-i-have-last-minute-emergency-and-cant-attend

Informations sur le tribunal, l'étiquette et les procédures

Un palais de justice est un lieu où des juges, et parfois des jurys, décident si quelqu’un a enfreint la loi.

Le processus commence lorsqu’une personne est accusée d’avoir enfreint la loi et que cela est porté à l’attention de la police. Si la police estime qu’il y a suffisamment de preuves d’un crime, elle porte une ou plusieurs accusations. La personne ainsi accusée devient le défendeur. *link to defendant in definitions La police ou un procureur *link to Prosecutor in definitions peut vouloir interroger un défendeur. Un défendeur ne doit JAMAIS parler à la police ou à un procureur sans avoir d’abord consulté son avocat. Une fois accusé, un défendeur a le choix de plaider coupable ou non coupable, et un procès a lieu.

Lorsque vous arrivez au palais de justice :

  • Avant d’entrer dans une salle d’audience, vous pouvez être fouillé. Il peut y avoir des détecteurs de métaux et des agents de sécurité à l’entrée. Les agents de sécurité peuvent demander à fouiller vos effets personnels, y compris les porte-documents, les sacs à dos et les sacs à main. Assurez-vous de ne pas avoir de couteaux ou d’objets tranchants. Ces objets peuvent être confisqués et vous pourriez ne pas être autorisé à entrer dans le palais de justice.
  • Lorsque vous arrivez, consultez la liste des audiences du jour pour connaître le numéro de la salle d’audience et l’heure. Si vous ne trouvez pas ce que vous cherchez sur la liste, demandez à un membre du personnel du tribunal qui vous dirigera vers quelqu’un qui pourra vous aider à le retrouver.
  • Ne prenez pas de photographies n’importe où dans le palais de justice, sauf si un juge vous en donne l’autorisation.
  • Assurez-vous d’arriver à l’heure. Si vous êtes en retard, on pourrait vous demander d’attendre à l’extérieur de la salle d’audience jusqu’à ce qu’il y ait une pause dans les procédures.

À l’intérieur de la salle d’audience – À faire et à ne pas faire :

  • En général, tout le monde peut assister aux procédures judiciaires. Si le juge a ordonné que les procédures se déroulent en privé, un panneau sera affiché sur la porte. Si vous voyez un panneau indiquant que la procédure n’est pas ouverte au public, NE PAS entrer dans la salle d’audience.
  • Éteignez votre téléphone portable avant d’entrer dans la salle d’audience. Vous n’êtes pas autorisé à utiliser des appareils électroniques (par exemple, téléphones portables, caméras, appareils d’enregistrement, etc.) dans les salles d’audience, sauf si le juge vous y autorise. Si vous avez besoin de ces appareils comme aide-mémoire/dispositif d’accessibilité, faites-le savoir à votre avocat.
  • Si vous n’avez pas d’avocat, vous aurez un avocat de service qui pourra faire des demandes en votre nom. Vous pouvez également appeler le greffier du tribunal si vous avez besoin de certaines accommodations.
  • Ne mangez ni ne buvez dans la salle d’audience. Ne mâchez pas de chewing-gum pendant les procédures. (Si mâcher du chewing-gum vous aide à gérer l’anxiété ou est nécessaire pour des raisons médicales, discutez-en avec votre avocat/avocat de service. L’avocat/avocat de service parlera alors au juge en votre nom.)
  • Il est interdit de fumer.
  • Habillez-vous de manière appropriée et conservatrice. Cela signifie porter vos meilleurs vêtements (propres, sans déchirures ni inscriptions offensantes).
  • Ne portez pas de chapeaux ou de couvre-chefs, sauf pour des raisons religieuses. Ne portez pas de lunettes de soleil dans la salle d’audience, sauf pour des raisons médicales. (Si des lunettes de soleil, des chapeaux ou des écouteurs antibruit sont nécessaires, faites-le savoir à votre avocat/avocat de service et il ou elle conseillera le tribunal à l’avance. Cela doit être fait avant l’arrivée du juge.)
  • Si vous avez besoin d’un fauteuil roulant, le tribunal doit en être informé à l’avance par votre avocat/avocat de service afin qu’une salle accessible et appropriée soit fournie.
  • Lorsque la salle d’audience est ouverte, trouvez une place dans la galerie. Il est interdit de rester debout dans les salles d’audience.
  • Lorsque le juge entre dans la salle d’audience, tout le monde doit se lever par respect. Si vous avez des difficultés à rester debout en raison de problèmes d’équilibre, de mobilité ou de douleurs chroniques, votre avocat/avocat de service doit en être informé avant le début des procédures.
  • Restez debout jusqu’à ce que le greffier vous invite à vous asseoir.
  • Restez silencieux pendant les procédures. Si vous devez parler à quelqu’un, sortez de la salle d’audience. Si vous avez des difficultés avec la parole ou que vous vous parlez à vous-même pour gérer vos défis, faites-le savoir à votre avocat.
  • Levez-vous chaque fois que vous vous adressez au juge ou que le juge s’adresse à vous.
  • Si vous vous adressez à un juge ou au juge maître de la Cour supérieure de justice, vous devez l’appeler « Votre Honneur ».
  • Chaque tribunal a des pauses le matin, à midi et l’après-midi. L’heure de ces pauses varie et c’est au juge de décider quand elles auront lieu.

Le personnel du tribunal est responsable du maintien de la sécurité dans la salle d’audience. Suivez toutes les instructions qu’ils vous donnent. Si vous ne suivez pas leurs instructions, vous pourriez être invité à quitter la salle d’audience.

Il se peut que l’on vous demande des informations que vous ne vous souvenez pas ou concernant des événements qui ne se sont pas produits. Si vous ne vous souvenez pas, dites simplement « Je ne me souviens pas ». Ne devinez pas. Si vous savez que quelque chose ne s’est jamais produit, dites-le. Si vous oubliez l’ordre dans lequel les événements se sont déroulés, ce n’est pas grave. L’élément le plus important est de dire la vérité.

Si vous commencez à vous sentir dépassé et avez besoin d’une pause, informez votre avocat.

Il est facile de se mélanger ou de confondre les personnes qui vous écoutent si vous êtes interrogé par trop de questions à la fois. Demandez à votre avocat de vous faire poser des questions une à la fois.

Le rôle du juge

Le rôle du juge est d’écouter attentivement tout ce que chacun dit dans la salle d’audience. Le juge décide si une loi a été enfreinte. Le juge est assis à l’avant de la salle d’audience.

Le juge écoute tous les témoins et prend une décision sur la situation. Chaque histoire que le témoin raconte au juge est comme une pièce de puzzle, et à la fin, le juge doit assembler toutes les pièces du puzzle. Ensuite, le juge prend la décision finale sur la culpabilité ou l’innocence de l’accusé.

Le rôle de l’avocat de la Couronne / Procureur

L’avocat de la Couronne est la personne qui poursuit l’accusé. Vous entendrez peut-être l’avocat de la Couronne appeler l’avocat de la défense « mon ami » lorsqu’ils parlent au tribunal. Cela ne signifie pas qu’ils sont amis comme vous et vos amis, c’est simplement ce qu’ils se disent pour se montrer du respect.

Le rôle de l’avocat de la défense

Le rôle de l’avocat de la défense est d’aider l’accusé. Si vous êtes accusé d’un crime, vous serez défendu par un avocat de la défense.

Le rôle du greffier du tribunal

Le rôle du greffier du tribunal est d’aider le juge. Lorsque le juge entre dans la salle d’audience, le greffier dit « Tout le monde se lève ». Cela signifie que tout le monde doit se lever. Le greffier lit l’accusation au début du procès pour faire savoir à tout le monde quelles lois l’accusé est accusé d’avoir enfreintes. Le greffier peut vous demander si vous promettez de dire la vérité. Si vous êtes d’accord pour dire la vérité, dites « Je le fais ».

Le rôle du sténographe judiciaire

Le rôle du sténographe judiciaire est d’enregistrer ce que tout le monde dit dans la salle d’audience.

  • Le juge est assis à l’avant du tribunal, au centre.
  • Le témoin est assis dans une boîte sur le côté gauche du juge.
  • Le greffier du tribunal et le sténographe judiciaire sont assis devant le juge, à l’avant de la salle.
  • S’il y a un jury, les membres du jury sont assis dans une boîte sur le côté de la salle d’audience.
  • L’avocat de la Couronne et l’agent de la police sont assis à un bureau au centre de la salle, en face du juge.
  • L’avocat de la défense est assis à un bureau à gauche de l’avocat de la Couronne, également en face du juge.
  • Les spectateurs qui assistent au procès sont assis à l’arrière de la salle, face au juge.
  • L’agent de sécurité du tribunal est assis derrière l’avocat de la défense et l’avocat de la Couronne, juste devant les spectateurs.

Le rôle des témoins

Les personnes présentes lors du crime seront invitées à raconter ce qu’elles ont vu ou entendu.

Si vous ne comprenez pas ce que les gens vous demandent, dites « Je ne comprends pas ». Si la question est répétée et que vous ne savez toujours pas ce qu’on veut dire, demandez à la personne de reformuler la question ou de la dire d’une manière plus simple.

Le rôle du jury

Parfois, un jury décide si l’accusé est coupable d’avoir enfreint la loi, au lieu du juge. Un jury est un groupe de 12 personnes qui écoutent tous les témoins et décident ensemble si l’accusé est coupable ou non coupable.

Vous devez toujours apporter les papiers que vous avez reçus de la police lors de votre libération, ou les papiers que vous avez reçus du tribunal lors de votre libération sous caution.

Voici une liste de contrôle qui pourrait vous aider lors de votre première comparution devant le tribunal.

Voici d’autres éléments qui peuvent être utiles lors de votre première comparution :

  • Lettres de référence d’employeurs, d’organisations bénévoles, de groupes religieux, d’enseignants, de professeurs et/ou de voisins et de membres de la famille.
  • Relevés de notes scolaires, copies des diplômes, preuve d’emploi, aide sociale, etc.

S’il existe des circonstances particulières qui affectent votre cas ou votre prochaine date d’audience, vous devez apporter une preuve des circonstances. Les exemples incluent :

  • Itinéraire de voyage
  • Une lettre signée de votre médecin si vous ne pouvez pas vous présenter au tribunal une certaine semaine parce que vous devez subir une intervention médicale.

Si vous avez engagé un avocat qui ne vous accompagnera pas lors de votre première comparution, apportez toute lettre d’instructions que votre avocat vous a remise. Vous souhaiterez peut-être parler à l’avocat de service et lui montrer la lettre.

Au tribunal, vous entendrez des avocats et des juges parler de « la Couronne » ou de « une Couronne ». On parle presque toujours d’un procureur adjoint de la Couronne ou d’un procureur fédéral.

Un procureur adjoint de la Couronne est un avocat du gouvernement qui engage des poursuites pénales au nom du ministère du Procureur général de la province. Un procureur fédéral est également un avocat du gouvernement qui fait la même chose pour le ministère fédéral de la Justice. À moins que vous ne soyez accusé d’une infraction liée à la drogue ou à la fiscalité, votre dossier sera très probablement poursuivi par un procureur adjoint de la Couronne.

Il y a de nombreux procureurs adjoints de la Couronne et procureurs fédéraux dans chaque palais de justice.

Dans certains palais de justice, le personnel du bureau du procureur de la Couronne (souvent appelé « bureau de la Couronne ») aidera à la première comparution.

Lorsque votre nom est appelé, montez devant la salle d’audience. Vous aurez une place pour vous tenir debout, face au juge, probablement entre la Couronne et l’avocat de service (ou votre propre avocat).

Lorsque vous parlez au juge, vous devez l’appeler « Votre Honneur ». Si un juge de paix siège devant le tribunal, vous devez l’appeler « Votre Honneur ». N’oubliez pas que les juges portent une ceinture rouge tandis que les juges de paix portent une ceinture verte.

Il vous sera probablement demandé de confirmer votre nom. Il se peut également qu’on vous demande si vous savez de quoi vous êtes accusé. Si vous ne savez pas de quoi vous êtes accusé, vous pouvez demander au tribunal de lire votre ou vos accusations.

Si vous ne l’avez pas reçu avant d’entrer dans la salle d’audience, la Couronne vous remettra probablement votre dossier de divulgation.

Après avoir reçu votre dossier de divulgation, le juge vous demandera probablement ce que vous souhaitez faire de votre affaire. Si vous avez reçu des conseils et/ou des instructions de votre avocat ou de votre avocat de service, vous savez peut-être déjà ce que vous voulez faire et pouvez en parler au juge à ce stade. Cependant, si vous ne savez pas ce que vous voulez faire, vous pouvez demander au juge si vous pouvez « suspendre » ou « retirer » votre cause jusqu’à ce que vous ayez eu l’occasion de parler à votre avocat et/ou d’examiner vos options.

Si vous n’avez pas d’avocat, vous souhaiterez peut-être parler à un avocat de service si ce n’est pas déjà fait.

Si votre dossier est « retenu » ou « retiré », votre nom sera rappelé plus tard et vous aurez une autre chance de dire au juge ce que vous voulez faire. Essayez d’être patient, car cela peut prendre un certain temps avant que votre nom ne soit rappelé.

L’ensemble des documents que vous recevez lors de votre première date d’audience est parfois appelé « divulgation initiale ». En effet, il se peut que vous receviez davantage de choses de la Couronne lors des audiences ultérieures. C’est ce qu’on appelle habituellement « divulgation supplémentaire ». La Couronne peut simplement vous fournir cette divulgation supplémentaire à une date d’audience ultérieure, ou vous devrez peut-être la demander, selon les documents.

Vous devriez toujours parler à votre avocat ou à votre avocat de service si vous estimez que quelque chose manque ou est erroné dans votre divulgation. Votre avocat ou avocat de service pourra peut-être vous aider à demander à la Couronne les renseignements dont vous avez besoin. Ils pourront également examiner votre divulgation et vous dire s’il manque des informations qui pourraient être importantes pour votre cas.

Si vous avez été accusé d’une infraction pénale, après avoir été libéré par la police ou libéré sous caution, vous devrez vous adresser au tribunal. C’est ce qu’on appelle votre première apparition. Votre première comparution aura généralement lieu quelques semaines après votre libération. La salle d’audience où vous devrez vous rendre portera probablement l’un des noms suivants :

  • tribunal de première comparution ; ou
  • tribunal de assignation; ou
  • fixer la date du tribunal

En fonction de l’accusation portée contre vous, vous devrez peut-être comparaître pour la première fois devant un tribunal spécial qui ne connaît que certaines accusations. En voici quelques exemples :

  • le tribunal de la jeunesse, qui ne s’occupe que des affaires de jeunesse ; ou
  • tribunal de la violence domestique, qui traite uniquement des accusations liées à la violence domestique.

Si vous avez été remis en liberté par la police, la date, l’heure et le lieu de votre première comparution seront indiqués sur un document qui vous sera remis par la police. Ce document est généralement appelé un avis de comparution, une sommation ou une promesse de comparaître. Si vous avez été remis en liberté sous caution, la date, l’heure et le lieu de votre première comparution figureront sur un document remis par le tribunal. Ce document est généralement appelé un engagement ou une reconnaissance de dette (recognizance).

Pour vous aider à vous en souvenir, notez toujours votre date d’audience sur un calendrier, saisissez-la dans votre téléphone ou partout où vous enregistrez les dates importantes. Essayez également de prendre des dispositions pour prendre un jour de congé et de garde d’enfants pour les enfants mineurs le jour de votre comparution au tribunal.

Il est possible que votre dossier soit terminé à votre première date de comparution. Cela dépend des conseils juridiques que vous recevez et d’autres facteurs, dont certains peuvent échapper à votre contrôle.

Cependant, vous devez vous préparer à la possibilité probable que votre affaire ne soit pas terminée lors de votre première date d’audience.

Vous devez vous rappeler qu’à moins que la Couronne ne retire votre (vos) accusation(s) ou que vous plaidiez coupable à votre (vos) accusation(s) lors de votre première comparution, le tribunal vous donnera une nouvelle date pour revenir au tribunal. C’est ce qu’on appelle un ajournement.

Il n’est pas rare qu’une affaire soit ajournée à la date de votre première comparution. Cela peut être dû à de nombreuses raisons différentes. Une affaire peut être ajournée à votre demande ou à la demande de la Couronne. Que vous ou la Couronne demandiez ou non un ajournement peut être très important dans votre cas. C’est pourquoi vous devriez parler à votre avocat ou à l’avocat de service avant de dire au juge ce que vous souhaitez faire.

Si votre affaire est ajournée, le tribunal vous donnera alors une nouvelle date et heure d’audience pour votre prochaine comparution. Dans la plupart des palais de justice, vous recevrez un bordereau de rappel indiquant votre prochaine date d’audience.

Votre première date de comparution ne sera pas pour un procès. Présenter des arguments sur votre cause, présenter des preuves et appeler des témoins se produit lors d’un procès. Selon ce que vous souhaitez faire de votre dossier, vous pourrez ou non avoir un procès.

Si vous avez quelque chose à dire sur votre cas, parlez-en à votre avocat ou à l’avocat de service. Votre avocat ou avocat de service pourra peut-être parler de votre affaire à la Couronne en privé dans le cadre de ce qu’on appelle une réunion préalable au procès de la Couronne ou une réunion de règlement.

Votre premier rendez-vous devant le tribunal devrait être axé sur l’obtention d’informations, l’organisation et la réflexion sur ce que vous pourriez vouloir faire de votre affaire. Vous pourrez également dire au juge ce que vous aimeriez faire de votre affaire. C’est toujours une bonne idée de parler à votre avocat ou à l’avocat de service de vos options avant de décider ce que vous voulez faire.

Certains palais de justice organisent une séance d’information avant le début du procès de première comparution. Cette séance vise à vous aider à comprendre le processus judiciaire et à expliquer certaines des options juridiques qui s’offrent à vous. Cette séance d’information ne vise pas à remplacer les conseils juridiques que vous pouvez obtenir en parlant à votre avocat ou à votre avocat de service.

Il peut également y avoir des personnes à l’extérieur de la salle d’audience pour vous aider lors de votre première comparution. Il s’agit généralement de membres du personnel du bureau de la Couronne. Vous devez faire la queue et informer le personnel de votre arrivée en leur donnant votre nom. En procédant ainsi, vous pourrez peut-être également obtenir une divulgation avant d’entrer dans la salle d’audience.

Dans certains palais de justice, vous ne pourrez obtenir votre divulgation que lorsque votre nom sera appelé et que vous serez devant la salle d’audience.

Dans d’autres palais de justice, on vous demandera peut-être d’entrer dans la salle d’audience avant le début de l’audience et de vous « enregistrer » en donnant votre nom à un policier ou à la Couronne à l’avant de la salle d’audience.

Essayez d’arriver au moins 30 minutes avant votre comparution au tribunal. Si vous ne savez pas quoi faire, rendez-vous à la salle d’audience prévue ; il se peut qu’il y ait des personnes à l’extérieur de la salle d’audience pour vous aider.

Si aucun avocat ne vous accompagne lors de votre première comparution, vous pouvez parler à un avocat de service avant d’entrer dans la salle d’audience. Si vous avez un avocat et qu’il vous a laissé des instructions (généralement une lettre), vous devriez en informer l’avocat de service, car il pourrait vous aider à présenter ces instructions au juge.

Vous devriez essayer d’être dans la salle d’audience avant le début de l’audience. En effet, votre nom pourrait être appelé et vous devrez vous rendre devant la salle d’audience et parler au juge. Si vous entendez votre nom appelé et que vous êtes dans le couloir ou que vous parlez à un avocat de service, vous devriez vous rendre dans la salle d’audience.

Entrez dans la salle d’audience, prenez place dans le « corps » du tribunal et attendez que votre nom soit appelé. Le corps du tribunal est la zone des sièges derrière laquelle s’assoient les avocats. En règle générale, vous ne pouvez pas entrer dans la zone où siègent les avocats, à moins que le juge ou la Couronne ne vous le demande.

Voici quelques points à retenir :

  • Vous devez vous habiller de manière appropriée pour le tribunal. Essayez de ne pas porter de t-shirts, de débardeurs ou de shorts. Si vous portez des lunettes de soleil ou un chapeau (à l’exception d’une coiffure religieuse), vous devez les retirer avant d’entrer au tribunal, à moins que vous ayez un problème de santé qui vous oblige à les porter.
  • Il est difficile de traiter votre dossier et de fournir des soins appropriés à vos enfants mineurs. Si vous ne pouvez pas organiser de garde d’enfants, essayez d’amener un autre adulte avec vous qui pourra surveiller vos enfants en dehors de la salle d’audience pendant que vous traitez votre affaire.
  • Le tribunal est très occupé et il y a beaucoup d’affaires à traiter. Préparez-vous à passer la majeure partie ou la totalité de la journée au palais de justice.
  • Éteignez tous les appareils électroniques avant d’entrer dans le tribunal. Le mode vibration ou silencieux n’est pas autorisé.
  • Il est interdit de mâcher du chewing-gum, de manger ou de boire.
  • Une fois que vous entrez dans la salle d’audience, vous devez vous asseoir et attendre tranquillement que votre affaire soit appelée.
  • Les affaires ne sont pas nécessairement appelées par ordre alphabétique.
  • La Couronne contrôle les noms qui sont appelés. Votre avocat ou votre conseiller juridique de service ne contrôle pas le moment où votre nom est appelé. Ils feront de leur mieux pour que votre nom soit appelé le plus rapidement possible.
  • Dans la plupart des palais de justice, les avocats présents au tribunal entendent leurs affaires devant des personnes non représentées (y compris celles qui ont recours à l’assistance d’un avocat de service). S’il vous plaît, souvenez-vous de cela et essayez d’être patient.
  • Tout ce qui se dit au tribunal est enregistré. N’oubliez pas cela lorsque vous parlez au juge à l’avant de la salle d’audience.

La divulgation est une copie des preuves que la Couronne et la police ont recueillies pour poursuivre votre affaire. On vous le donne parce que c’est votre droit constitutionnel de connaître les preuves qui seront utilisées contre vous.

La divulgation se fait généralement dans un dossier qui vous sera remis par la Couronne lorsque vous serez debout à l’avant de la salle d’audience, après que votre nom ait été appelé. Dans certains palais de justice, vous pourrez peut-être obtenir votre divulgation avant le début de l’audience.

La divulgation ressemblera probablement à un paquet de documents agrafés ensemble.

Le package comprend généralement des éléments tels que :

Vous recevrez généralement votre divulgation lors de votre première comparution. Si cela ne se produit pas, vous devrez faire savoir au juge que vous n’avez pas reçu votre divulgation. Vous pourrez également recevoir des informations supplémentaires si vous revenez au tribunal pour d’autres dates d’audience.

Votre dossier de divulgation contiendra également un résumé écrit de la version de la Couronne de l’incident qui a conduit à vos accusations. C’est ce qu’on appelle un synopsis. Vous pouvez être d’accord ou non avec le fait que les choses se sont déroulées comme le dit le synopsis. Lorsque vous examinez votre divulgation, il est important de vous rappeler qu’elle représente les preuves recueillies par la police et qu’elle peut ne pas inclure votre version des faits.

La première ou la deuxième page du dossier de divulgation est généralement appelée formulaire de vérification des accusations ou formulaire de vérification des charges. Elle comportera des cases à cocher qui ressembleront à ceci :

La Couronne procède :
[ ] Par procédure sommaire.
[ ] Par acte d’accusation.

En cas de plaidoyer de culpabilité, la Couronne :
[ ] Je demanderai la garde.
[ ] Je ne demanderai pas la garde.

Une fois la date du procès fixée, la Couronne :

Ce formulaire est très important car il vous indique si la Couronne demandera ou non une peine d’emprisonnement si vous plaidez coupable ou si vous êtes reconnu coupable après un procès. Il vous indiquera également si la Couronne procède par voie de déclaration de culpabilité par procédure sommaire ou par mise en accusation.

Selon ce qu’il contient, ce formulaire peut influencer ce que vous souhaitez faire de votre dossier. Si vous avez des difficultés à comprendre ce formulaire ou tout autre élément du dossier de divulgation, parlez-en à votre avocat ou à l’avocat de service.

Une réunion de résolution (ou réunion préalable au procès de la Couronne) est une réunion tenue entre la Couronne et votre avocat ou avocat de service. Vous ne pourrez probablement pas assister à la réunion. Pour des raisons juridiques, la Couronne rencontrera rarement une personne accusée.

Voici quelques exemples de situations dans lesquelles une réunion de résolution peut avoir lieu :

  • Vous avez dit à votre avocat ou à votre avocat de service que vous pourriez vouloir plaider coupable à vos accusations et vous aimeriez savoir quelle serait la sanction demandée par la Couronne si vous le faisiez;
  • Votre avocat ou votre avocat de service a examiné votre dossier et estime que la Couronne peut envisager une déjudiciarisation ou simplement le retrait de vos accusations.
  • Vous avez des renseignements que vous avez fournis à votre avocat ou à votre avocat de service qui pourraient être utiles pour convaincre la Couronne de retirer vos accusations;
  • Vous aimeriez que la Couronne accepte de modifier une ou plusieurs de vos conditions de mise en liberté sous caution;
  • Vous, votre avocat ou votre avocat de service, estimez qu’il manque quelque chose dans votre divulgation et aimeriez en parler à la Couronne.

Il est important de se rappeler que c’est la décision de la Couronne de retirer les accusations ou d’accepter de modifier votre caution. Votre avocat ou votre conseiller juridique plaidera en votre nom, mais il ne prendra pas la décision. Toutefois, si la Couronne n’accepte pas la modification de caution que vous souhaitez, votre avocat ou votre avocat de service pourra peut-être vous indiquer d’autres moyens possibles d’obtenir une modification de votre caution.

Vous devez immédiatement vous rendre dans la salle d’audience, attendre que votre nom soit appelé et être prêt à dire au juge ce que vous voulez faire de votre affaire.

Il existe de nombreuses choses différentes que vous pourriez vouloir faire avec votre cas. Ce que vous faites dépend de votre situation et des conseils juridiques que vous recevez. Vous devez toujours réfléchir attentivement à ce que vous voulez faire et obtenir des conseils juridiques avant de prendre une décision. Si vous ne savez pas quoi dire au juge, l’avocat de service peut vous aider en parlant au juge à votre place. Parce qu’ils sont des avocats, les avocats de service peuvent être en mesure d’expliquer votre situation au juge d’une manière qui protège vos droits.

Voici quelques exemples de demandes qui peuvent être formulées lors d’une première comparution :

  • Faites savoir au juge que vous souhaitez obtenir davantage d’informations de la part de la Couronne avant de pouvoir prendre une décision ;
  • Demandez au juge d’ajourner votre affaire à une date ultérieure afin que vous puissiez avoir le temps de retenir (engager) un avocat ;
  • Demandez au juge d’ajourner votre affaire parce que vous devez obtenir des lettres de référence, effectuer des heures de travaux communautaires ou des séances de counseling afin que la Couronne retire vos accusations ;
  • Demandez au juge d’ajourner votre affaire afin que vous puissiez prendre le temps d’examiner les conseils juridiques que vous avez reçus de l’avocat de service ;
  • Dites au juge que vous souhaitez avoir un procès dans votre affaire et que vous souhaitez fixer une date de procès ;
  • Dites au juge que vous souhaitez que votre dossier soit envoyé au tribunal de plaidoyer de culpabilité afin que vous puissiez plaider coupable à vos accusations.

Remarque : Plaider coupable est une décision sérieuse. Vous ne devez le faire que si vous avez reçu des conseils juridiques de votre avocat ou de votre avocat de service.

Stratégies d'organisation pour la préparation des audiences

Suivez les étapes ci-dessous pour créer un classeur physique ou utilisez un système en ligne basé sur le cloud pour organiser et rassembler les documents. Si vous utilisez un système basé sur le cloud, imprimez les documents importants à apporter lors de votre comparution devant le tribunal. (Insérer le lien vers la création d’un compte Binder/Cloud). Si nécessaire, demandez de l’aide à une personne en qui vous avez confiance. Si vous avez besoin d’aide, contactez le BIST. (Insérer le lien vers les coordonnées du BIST)

Créez les sections ou dossiers suivants :

  1. Liste des dates d’audience et liste des articles à apporter à chaque fois, adresse du greffe, instructions de transport. *Insérez également ces informations dans votre calendrier et définissez des alarmes deux semaines, une semaine et un jour avant chaque date pour vous rappeler de préparer toute information que vous pourriez avoir besoin de collecter. Demandez de l’aide si nécessaire.
  2. Si vous avez été inculpé et libéré par un agent de police ou un commissariat, vous devez apporter le document qui vous a été remis, à savoir : une assignation à comparaître à une personne accusée d’une infraction, une citation à comparaître ou une promesse de comparaître.
  3. Si vous avez été libéré sous caution, vous devez apporter le document que le tribunal vous a remis – il peut s’appeler Engagement OU Engagement donné à un juge ou à un juge.
  4. Copies de lettres de référence d’employeurs, de travailleurs de soutien, de membres de la famille, de groupes religieux ou d’enseignants.
  5. Dates des visites ou des rencontres avec les médecins, le psychologue, le physiatre, le conseiller, le travailleur de soutien, les programmes de jour, les groupes de soutien, etc.
  6. Documentation médicale comprenant les évaluations, le diagnostic, les certificats médicaux, les dates des rendez-vous médicaux, les cartes de rendez-vous, les visites aux urgences, la liste des blessures et les dates, les symptômes, etc., les antécédents médicaux, le diagnostic, les évaluations ou les PEI (plans d’évaluation pédagogique)
  7. Lettres reçues des avocats
  8. Documents judiciaires
  9. Documents de caution
  10. Instructions des professionnels du droit
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